La première édition du Carrefour ÉS a réuni des acteurs et des partenaires de l’économie sociale. L’objectif était de valoriser et renforcer le mouvement, notamment les entreprises et l’écosystème qui les soutient. Cet événement a permis de mettre en lumière la façon dont l’économie sociale innove et offre de nouveaux outils et solutions qui facilitent son développement. Plus de deux cents acteurs, partenaires et jeunes entrepreneurs y étaient présents.

Vingt-deux pôles en économie sociale y participaient. Trois d’entre eux étaient des pôles autochtones, dont le pôle des Premières Nations de la CDEPNQL, le Pôle Cris et le Pôle Inuit. Les dix-neuf autres pôles étaient des régions de Québec.

Le pôle autochtone était fièrement représenté par deux femmes des Premières Nations, Laury Tétaut Malek de Nutashkuan ainsi que Jennifer Trentin de Kanesatake.

Madame Malek m’exprime qu’elle a participé à un jeu de défi, qui l’a amené ainsi que les participants à se regrouper par secteur (agriculture, habitation, santé, etc.). Ils devaient trouver une phrase qui décrivait leur mission commune. Cette activité lui a permis de réseauter, de se sentir entourée par d’autres entrepreneurs qui aspiraient à la même mission sociale qu’elle.

Elle a aussi pris part à un deuxième exercice de partage et de mise en situation sur la gouvernance et la gestion. Elle a pu y apprendre comment les acteurs en économie sociale renforcent leurs capacités communautaires entrepreneuriales ainsi que découvrir les lacunes, les défis et les enjeux des autres entrepreneurs présents.

Agente et conseillère de la CDEPNQL

Notre agente en économie sociale, madame Annick Tremblay, ainsi que madame Marie Hanquez, notre conseillère en économie sociale, ont pris part à l’événement pour représenter le pôle des Premières Nations. Elles ont participé à différents ateliers et échangé avec différents acteurs du milieu.

La première journée a été lancée par la ministre déléguée à l’Économie et députée de Les Plaines, madame Lucie Lecours. Par des panels et des ateliers, les personnes participantes ont pu s’outiller sur des sujets tels que les politiques d’approvisionnement, l’économie circulaire, le repreneuriat collectif, le virage numérique, le financement participatif et bien plus encore.

La deuxième journée, notre conseillère en économie sociale a accompagné deux jeunes Autochtones qui sont passés par l’une des éditions du parcours Startup Nations de la CDEPNQL. Ce parcours qui permet aux jeunes entrepreneurs autochtones d’être accompagnés dans les différentes étapes de cheminement entrepreneurial collectif au sein de leur communauté ou en milieu urbain.

Cette deuxième journée d’activités a rassemblé une soixantaine de jeunes entrepreneurs collectifs et accompagnateurs du programme SISMIC. Seul parcours d’idéation et d’incubation d’entreprises collectives offert aux jeunes de 18-35 ans partout au Québec et auprès des communautés autochtones, SISMIC offre des stratégies pour renforcer leurs capacités d’agir afin qu’ils puissent répondre eux-mêmes aux enjeux de leur milieu de vie par la création d’entreprises collectives, contribuant ainsi à la richesse sociale et économique des territoires.

Cet événement a permis un partage d’expériences, de projets, de défis; de multiples échanges sur les enjeux qui touchent les entrepreneurs et leurs motivations. Les jeunes entrepreneurs collectifs SISMIC ont profité de la journée pour s’enrichir des uns et des autres. Ils ont également pu tirer profit de la présence de spécialistes de l’écosystème pour les appuyer dans leurs réflexions, notamment en matière de gouvernance, de financement, de gestion et sur les différentes stratégies ou moyens de développement. Sans aucun doute, les jeunes entrepreneurs collectifs ont un rôle à jouer pour identifier les solutions aux besoins de leurs territoires et SISMIC constitue plus que jamais une solution pour les amener de l’idée à l’action.

Pour conclure cet événement, une cérémonie de remise de bourses a eu lieu afin de souligner et encourager certains projets jeunesse. Une dizaine de récipiendaires ont pu repartir avec une bourse qui leur permettra d’avancer dans leur projet entrepreneurial. Nous espérons fortement que cette première édition a pu inspirer les jeunes entrepreneurs et les outiller pour la concrétisation de leurs projets.

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