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Quand l’entrepreneuriat collectif convoite les jeunes des Premières Nations
La deuxième édition du StartUP Nations s’est tenue du 23 au 25 mai 2019 à l’Université Concordia, à Montréal. Plus d’une quarantaine de jeunes de 15 à 35 ans, représentant sept Premières Nations et huit communautés, se sont rassemblés afin d’acquérir des outils pour développer leurs projets d’entrepreneuriat collectif.

Initié en 2017, le StartUP Nations est un événement axé sur l’entrepreneuriat collectif jeunesse. Il vise à promouvoir l’économie sociale auprès des jeunes des Premières Nations au Québec et à les outiller pour qu’ils puissent développer un projet d’entrepreneuriat collectif, tout en leur permettant de devenir des moteurs du développement socioéconomique de leurs communautés. « Le StartUP Nations est né d’une initiative de favoriser l’entrepreneuriat collectif jeunesse partout au Québec. Pour les Premières Nations, j’ai imaginé le StartUP Nations pour permettre un mouvement collectif de « faire ensemble » et de répondre aux besoins des communautés. C’est ça la base de l’économie sociale, répondre à des besoins, mais aussi de faire de l’argent et se créer de belles jobs! », a souligné Karine Awashish, initiatrice de ce projet et conseillère en économie sociale de la CDEPNQL.
Organisateurs et contexte
Organisé par la CDEPNQL et la Table de concertation régionale d’économie sociale des Premières Nations (TRESPN), l’événement a pu compter sur le soutien de plusieurs partenaires, dont l’Université Concordia, le Réseau jeunesse des Premières Nations Québec-Labrador (RJPNQL) et la Commission de la santé et des services sociaux des Premières Nations du Québec et du Labrador (CSSSPNQL). Le StartUP Nations s’inscrit dans le cadre du déploiement de l’initiative des Incubateurs jeunesse en économie sociale SISMIC, développée et déployée par le Chantier de l’économie sociale et les Pôles d’économie sociale, qui sont actifs dans toutes les régions du Québec.
Lors des deux premières journées du StartUP Nations, les jeunes entrepreneurs ont pu assister à des conférences ainsi qu’à des ateliers thématiques animés par des spécialistes du financement, de la gestion de projet et des communications. La dernière journée, quant à elle, a été consacrée à la préparation du pitch de vente des projets collectifs afin de le présenter devant un jury d’experts (« Dragons ») invités pour l’occasion.
De façon générale, cette deuxième édition a été riche en enseignements et en échanges. En plus des connaissances acquises tout au long de ces trois jours d’événement, cette expérience aura permis aux jeunes de développer leur sens des responsabilités et leur capacité à s’exprimer.
Nous vous invitons à découvrir les projets des jeunes participants dans l’article Des projets collectifs diversifiés et porteurs.
Pour en savoir plus sur l’économie sociale, nous vous invitons à visiter notre section économie sociale et à consulter nos outils sur le sujet.