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Catégorie : COVID-19, Contenu de formation
vendredi 30 octobre 2020
Publié par Marie-Christine Tremblay, conseillère en communications et en relations publiques

Relance économique : Perspectives pour les Premières Nations

Le 15 octobre dernier, la CDEPNQL lançait officiellement sa saison automnale de formation avec la présentation de la conférence « Les impacts de la COVID-19 sur les entreprises et la relance économique », qui a été présentée par M. René Vézina, un chroniqueur et blogueur spécialisé en économie. Voici un résumé des faits saillants de cette conférence.

D’entrée de jeu, M. Vézina a tenu précisé qu’il est impossible de faire des prévisions fiables, car la situation pandémique est en constante évolution. Toutefois, selon lui, il y a quelques certitudes qui déterminent l’économie actuelle, notamment des taux d’intérêt et d’inflation bas, des déficits importants à prévoir pour les gouvernements, qui sont présentement en mode « soutien » et une frontière avec les États-Unis qui devrait rester fermée encore longtemps.

Résumé des faits saillants de la conférence Les impacts de la COVID-19 sur les entreprises et la relance économique.

Il a aussi mentionné que dans toutes les situations de crise, il y a ce que les experts appellent le black swan, qui est un facteur imprévu qui vient faire dérailler toutes les prévisions économiques. Dans la crise actuelle, un des facteurs imprévus est sans conteste la tenue des élections américaines. En effet, la contestation possible du résultat de l’élection pourrait engendrer de l’incertitude et des tensions qui pourraient avoir des répercussions sur l’économie. De plus, selon lui, le contexte actuel a aussi amplifié ou créé certains phénomènes, qui auront des répercussions sur l’économie dans les années à venir. Parmi ceux-ci, l’on compte entre autres la montée en popularité du commerce en ligne, le télétravail et une augmentation significative des chantiers de construction résidentielle et d’infrastructures, qui seront un des moteurs de la relance économique.

Prévisions par secteur d’activité

L’économie des communautés des Premières Nations du Québec est marquée par la présence importante d’entreprises actives dans cinq secteurs d’activités : la construction, le tourisme, les mines, la foresterie et le commerce de proximité. Encore une fois, sans pouvoir faire des prévisions fiables à 100 %, M. Vézina s’est avancé à émettre certaines hypothèses quant à l’avenir de chacun de ces secteurs.

Construction
  • Les prévisions sont favorables au niveau de la construction résidentielle, des infrastructures, des routes, etc., car les gouvernements ont décidé d’investir dans ce secteur pour relancer l’économie.
  • Des entreprises des Premières Nations pourraient prendre part à ces grands chantiers.
Tourisme
  • Les prévisions sont très incertaines.
  • Le tourisme intérieur, à l’extérieur des grandes villes, a connu de bonnes semaines à l’été 2020. Les mesures de confinement actuelles et le fait que les déplacements soient déconseillés font mal à cette industrie, car ils n’incitent pas les gens à voyager et à visiter les communautés autochtones.
Mines
  • Les perspectives sont variables. La demande pour l’or ne tarit pas et celle pour le fer est en remontée. Par contre, un des pays qui consomme le plus de matières premières, l’Inde, est durement frappé par la pandémie, ce qui pourrait entraîner une baisse de la demande. En contrepartie, la demande pour le lithium, dont un site minier est situé dans la région du Nord-du-Québec, devrait augmenter. Il est donc important pour les communautés d’établir des partenariats avec les entreprises minières pour pouvoir retirer des bénéfices des activités minières réalisées sur leur territoire. 
Foresterie
  • Les prévisions sont favorables, car cette industrie produira les matériaux nécessaires aux grands chantiers. De plus, il y a présentement une pénurie de bois d’œuvre aux États-Unis, ce qui ralentit les chantiers de construction au sud de la frontière. Pour pallier ce manque, la demande pour le bois d’œuvre canadien sera en augmentation, une situation qui devrait durer quelques années.
Commerce de proximité
  • Les prévisions sont incertaines, car tout dépend de la capacité des commerces de pouvoir servir leurs clientèles dans le contexte des mesures sanitaires et des fermetures imposées par le gouvernement. La montée en popularité du commerce en ligne continuera aussi à faire mal à ce secteur.

Facteurs positifs sur lesquels miser

Le Québec est une société qui vieillit très rapidement, à l’exception de la population des Premières Nations. En effet, chez les Premières Nations, la population est beaucoup plus jeune (l’âge moyen est de 32 ans, une dizaine d’années de moins que pour le reste du Québec) et sa croissance est beaucoup plus importante que dans le reste de la population canadienne. Il s’agit d’une force sur laquelle les communautés doivent miser et qui pourrait permettre la mise en branle d’une panoplie de projets de développement.

À cela s’ajoute le fait que les membres des Premières Nations sont de plus en plus formés et que leur participation dans les grands projets est de plus en plus importante. Voici en rafale quelques autres facteurs positifs sur lesquels compter : le fait que l’économie globale se relève tranquillement, mais dans un environnement assez stable, une demande croissante pour le bois et les métaux, un soutien accru des gouvernements et un vaccin qui pourrait être disponible plus tôt que prévu.

Comme dans toute situation, il faudra aussi composer avec des facteurs négatifs, qui sont : la croissance économique qui varie beaucoup d’une communauté à l’autre et un important déficit au niveau des infrastructures chez les Premières Nations, notamment au niveau des routes, des écoles, etc. M. Vézina mentionne aussi que la méconnaissance et l’incompréhension du sud du Québec envers ce qui se passe au nord pourraient venir miner la relance. Pour lui, pour améliorer sa situation, la population québécoise doit apprendre à travailler avec les Premières Nations.

En guise de conclusion, M. Vézina a tenu à dire que pour lui, les gens, les communautés ou les groupes qui gagnent, qui tirent leur épingle du jeu, sont ceux qui sont en mesure d’anticiper ce qui s’en vient et de pouvoir se positionner de façon à pouvoir profiter de la prochaine opportunité liée à la relance.

Pour lire d’autres articles en lien avec le développement économique des Premières Nations, nous vous invitons à consulter notre blogue.

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